139 research outputs found

    Entendre les espaces et les temps du torrent : contextualisation de l’écoute

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    http://lcv.hypotheses.orgBillet de blog publié dans le carnet de recherche Le Cresson Veille et Recherche ISSN : 2108-6885Lorsqu’on arrive dans la vallée du Vénéon un premier constat s’impose, littéralement : celui d’être en relation directe avec le paysage, d’être au cœur d’un environnement plus large. Cette relation, aussi frontale et saisissante soit-elle, peut être vécue au quotidien selon des modalités diverses et solliciter différentes échelles. Ainsi, nous pouvons relever deux modes d’engagement principaux dans le rapport à la vallée et, plus spécifiquement, dans la relation au torrent qui la parcourt : le premier se caractérise par une forme de fixité et de distance, le second tient du mouvement et de l’immersion. Ces différents rapports à l’environnement ainsi que les deux échelles associées, semblent intéressants lorsqu’on considère l’écoute. Questionnant l'écoute habitante (dans le cadre d'une recherche intitulée "Ausculter l'Environnement"), nous verrons ici que celle-ci apparaît à la fois spatialisante et temporalisante

    Entendre les espaces et les temps du torrent : contextualisation de l’écoute

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    http://lcv.hypotheses.orgBillet de blog publié dans le carnet de recherche Le Cresson Veille et Recherche ISSN : 2108-6885Lorsqu’on arrive dans la vallée du Vénéon un premier constat s’impose, littéralement : celui d’être en relation directe avec le paysage, d’être au cœur d’un environnement plus large. Cette relation, aussi frontale et saisissante soit-elle, peut être vécue au quotidien selon des modalités diverses et solliciter différentes échelles. Ainsi, nous pouvons relever deux modes d’engagement principaux dans le rapport à la vallée et, plus spécifiquement, dans la relation au torrent qui la parcourt : le premier se caractérise par une forme de fixité et de distance, le second tient du mouvement et de l’immersion. Ces différents rapports à l’environnement ainsi que les deux échelles associées, semblent intéressants lorsqu’on considère l’écoute. Questionnant l'écoute habitante (dans le cadre d'une recherche intitulée "Ausculter l'Environnement"), nous verrons ici que celle-ci apparaît à la fois spatialisante et temporalisante

    Du ménagement à l’en-projet, une autre conception du temps

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    Séminaire 2 "Projet hybride, Patrimoine du futur" :- Argument de la deuxième séance du Séminaire CRESSON Rétro-prospectif :Le Cresson, Centre de recherche sur l'Espace sonore et l'environnement urbain, a introduit la notion de projet dans ses préoccupations de deuxième génération, en la travaillant de manière originale. Première singularité : hybrider posture de recherche et posture de projet. Si la recherche est capable de produire un discours critique sur la pratique de projet, le projet en construit un autre par la pratique de projet. Comment penser cette articulation ? Deuxième singularité : dépasser les injonctions des politiques patrimoniales à protéger des objets immatériels – des sons, des cultures, des invisibles, pour promouvoir des postures de projet "hybrides", attentives aux immatériaux comme aux substances matérielles, afin de générer des ambiances singulières. Comment témoigner de cette ambition ?- Présentation de la Session "Récits croisés" :Dix brèves interventions de chercheurs du Cresson autour de la question suivante : « Les cinq premières minutes du projet ». L'idée est reprise à Jean-Jacques Terrin, commissaire d'une exposition qui a réuni sous ce titre une trentaine d'architectes du monde entier à Marseille (galerie art-cade 2017) et actuellement remontée à Paris à l'Espace Jacques Callot (fév. 2018). La session invitera les praticiens chercheurs ou chercheurs praticiens de l'équipe à réciter et repenser l'expérience vécue de ce moment de condensation, où le projet prend forme ou consistance et où il y a fort à parier que l'hybridation entre les deux postures soit la plus intense. Liberté grande à chacun, dans un format contraint.National audienceLes 5 premières minutes du projet ? Et les 5 précédentes ? Et les 5 suivantes ? En reprenant différentes questions et notions travaillées au cours de mes 10 années de recherche au CRESSON (le ménagement ; la transformation ordinaire des lieux dans l’approche filmique ; l’en-projet), je tenterai de proposer une autre conception du temps pour penser le projet, le déconnectant alors d’une ligne droite allant de l’« archi » à la « tecture »

    Dispositifs filmiques et paysage urbain : la transformation ordinaire des lieux Ă  travers le film

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    Starting from a consideration of the landscape, as it is configured daily by individual and collective practices which are supported by the landscape and from which the landscape is being shaped, this PhD thesis in architecture focuses on the ordinary transformation of places and questions the ways through which we can understand it in order to think out the becoming of these places. How can we take into account the dynamic of the ambiance in order to think about the design of a place? In that perspective, this research questions the scope of film (as a medium, as a practice and in its reception): what does filming allow us to understand of the ordinary transformation of places? This work investigates the potential of audiovisual images in terms of perception, representation and shared designing of urban public spaces. How can film facilitate the understanding of the states and transitions of the relationship between space and bodies – considering that bodies perceive and act at the same time? In order to study that question, a specific methodological protocol, open to heterogeneous uses of film for the understanding and the designing of cities, was worked out. It led us to the analysis of four frameworks: 1. Collecting and selecting existing films; 2. Observing a video project within the context of an urban study; 3. Filmmaking; 4. Experimenting film practice with architecture students. These four frameworks address the question of filmmaking in different ways: status and stakes of the use of film, involvement in fieldwork through film practice (involvement in space, in time and in relation with others), film postures and relations to the world. Secondly, our research raises the question of film reception. It is, then, from a collective experience of reception that film becomes the base of a dialogue between people who are invited to share and debate about their own experiences. The plurality of registers coming from the film reception and its discussion (what is sensible, perceptive, interpretive, critical and creative) becomes the base to work out a common design. From these considerations of the scope of film, it appears in the background that the sensible register and collective improvisations are of paramount importance in the understanding and designing of urban public spaces.Partant d'une considération sur le paysage configuré au quotidien par les pratiques individuelles et collectives qu'il accueille et qui lui donnent forme, ce travail de thèse en architecture s'intéresse à la transformation ordinaire des lieux et interroge les manières dont nous pouvons l'appréhender pour penser leur devenir. Comment prendre en compte la dynamique de l'ambiance pour penser la conception d'un lieu ? Cette recherche interroge dans ce sens la portée du film (comme médium, comme pratique et dans sa réception) dans ce qu'il permet de comprendre de la transformation ordinaire des lieux. Il s'agit ainsi de questionner les potentialités des images audiovisuelles quant à la perception, la représentation et la conception partagée d'espaces publics urbains. En quoi et comment le film peut-il permettre de saisir les états et transitions des relations entre espace et corps percevants autant que pratiquants ? Pour cela, un protocole méthodologique croisé, à l'écoute d'une hétérogénéité des usages du film dans la compréhension et la constitution du fait urbain, a donné lieu à la construction et à l'analyse de quatre corpus de travail : 1. Recueil et sélection de films existants ; 2. Observation et suivi d'une mission vidéo dans un cadre opérationnel ; 3. Réalisation d'un film de commande ; 4. Expérimentation pédagogique auprès d'étudiants en architecture. Ces quatre corpus considèrent à plusieurs égards la problématique de la fabrication de films : statut et enjeu du recours au film, engagement dans le terrain (dans l'espace, le temps et la relation à l'Autre) par la pratique filmique, postures filmiques et rapports au monde. Notre recherche soulève, dans un second temps, la question de la réception filmique. C'est ainsi à partir d'une expérience d'audio-vision collective que le film devient le support d'un dialogue entre différents interlocuteurs conviés à mettre en partage et en débat leurs expériences. La pluralité des registres mis au travail au cours de la réception des films et de leur discussion (à savoir le sensible, le perceptif, l'interprétatif, le critique et le créatif) devient le support à l'élaboration d'un commun. De ces considérations sur la portée du film émerge en toile de fond l'importance du sensible et de l'improvisation collective dans l'appréhension et la conception de l'espace public urbain

    Filmer l’ambiance urbaine : Les dispositifs vidéographiques à l’œuvre chez William H. Whyte dans La vie sociale des petits espaces urbains

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    Cet article interroge le rôle de la vidéo dans la compréhension de l’urbain et plus précisément, dans ses possibilités de représentation des ambiances urbaines. Dans le cadre d’une lecture des dispositifs vidéographiques mis en œuvre au cœur de certaines recherches urbaines, nous nous intéressons ici au travail de William H. Whyte et de son équipe, et plus spécifiquement à la recherche intitulée The Social Life of Small Urban Spaces. Cette recherche s’est développée à partir d’un travail de terrain centré sur un enregistrement vidéographique des espaces étudiés. Nous avons choisi d’observer les dispositifs vidéographiques mis en place et de porter attention aux différentes façons dont ceux-ci orientent notre compréhension d’un lieu. Plus qu’une simple illustration visuelle, ces extraits vidéo nous offrent des pistes de compréhension des usages, des temporalités et des ambiances d’un lieu à un moment donné.This article examines the potential role of video in the understanding of urban environment and, particularly, in its ability to represent the urban ambiances. As part of a study regarding videographic apparatus set to work in some urban research, we are now focusing on the work of William H. Whyte and his team, and more specifically on a research entitled The Social Life of Small Urban Spaces. This research was developed from a field work centered on a videographic recording of studied spaces. We have chosen to observe videographic apparatus set up and to pay attention to ways in which they guide our understanding of a place. More than just a visual illustration, these video recordings offer clues for understanding practices, time frames and urban ambiances, specific to a place at some point

    Surveillance(s) en public : Présentation de l’axe 3 de la recherche MUSE

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    International audienceLe 3ème axe de la recherche MUSE est intitulé « Surveillance(s) en public ». L’équipe de cet axe est composée de chercheurs architectes et urbanistes français (travaillant avec la notion d’ambiances architecturales et urbaines), et de chercheurs géographes britanniques (travaillant dans le champ de la géographie des affects). La problématique de cet axe soulève la question de la relation entre l’ambiance et la surveillance dans les espaces de mobilité. Qu’est-ce que la surveillance fait aux ambiances ? Et qu’est-ce que les logiques de surveillance peuvent nous apprendre des ambiances ?Nous abordons le problème de la mise en relation de l’espace physique, des conduites humaines et des logiques de surveillance en essayant d’interroger les modalités pratiques de partage de l’espace du mouvement en situation de surveillance

    Dispositifs filmiques et paysage urbain : la transformation ordinaire des lieux Ă  travers le film

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    Starting from a consideration of the landscape, as it is configured daily by individual and collective practices which are supported by the landscape and from which the landscape is being shaped, this PhD thesis in architecture focuses on the ordinary transformation of places and questions the ways through which we can understand it in order to think out the becoming of these places. How can we take into account the dynamic of the ambiance in order to think about the design of a place? In that perspective, this research questions the scope of film (as a medium, as a practice and in its reception): what does filming allow us to understand of the ordinary transformation of places? This work investigates the potential of audiovisual images in terms of perception, representation and shared designing of urban public spaces. How can film facilitate the understanding of the states and transitions of the relationship between space and bodies – considering that bodies perceive and act at the same time? In order to study that question, a specific methodological protocol, open to heterogeneous uses of film for the understanding and the designing of cities, was worked out. It led us to the analysis of four frameworks: 1. Collecting and selecting existing films; 2. Observing a video project within the context of an urban study; 3. Filmmaking; 4. Experimenting film practice with architecture students. These four frameworks address the question of filmmaking in different ways: status and stakes of the use of film, involvement in fieldwork through film practice (involvement in space, in time and in relation with others), film postures and relations to the world. Secondly, our research raises the question of film reception. It is, then, from a collective experience of reception that film becomes the base of a dialogue between people who are invited to share and debate about their own experiences. The plurality of registers coming from the film reception and its discussion (what is sensible, perceptive, interpretive, critical and creative) becomes the base to work out a common design. From these considerations of the scope of film, it appears in the background that the sensible register and collective improvisations are of paramount importance in the understanding and designing of urban public spaces.Partant d'une considération sur le paysage configuré au quotidien par les pratiques individuelles et collectives qu'il accueille et qui lui donnent forme, ce travail de thèse en architecture s'intéresse à la transformation ordinaire des lieux et interroge les manières dont nous pouvons l'appréhender pour penser leur devenir. Comment prendre en compte la dynamique de l'ambiance pour penser la conception d'un lieu ? Cette recherche interroge dans ce sens la portée du film (comme médium, comme pratique et dans sa réception) dans ce qu'il permet de comprendre de la transformation ordinaire des lieux. Il s'agit ainsi de questionner les potentialités des images audiovisuelles quant à la perception, la représentation et la conception partagée d'espaces publics urbains. En quoi et comment le film peut-il permettre de saisir les états et transitions des relations entre espace et corps percevants autant que pratiquants ? Pour cela, un protocole méthodologique croisé, à l'écoute d'une hétérogénéité des usages du film dans la compréhension et la constitution du fait urbain, a donné lieu à la construction et à l'analyse de quatre corpus de travail : 1. Recueil et sélection de films existants ; 2. Observation et suivi d'une mission vidéo dans un cadre opérationnel ; 3. Réalisation d'un film de commande ; 4. Expérimentation pédagogique auprès d'étudiants en architecture. Ces quatre corpus considèrent à plusieurs égards la problématique de la fabrication de films : statut et enjeu du recours au film, engagement dans le terrain (dans l'espace, le temps et la relation à l'Autre) par la pratique filmique, postures filmiques et rapports au monde. Notre recherche soulève, dans un second temps, la question de la réception filmique. C'est ainsi à partir d'une expérience d'audio-vision collective que le film devient le support d'un dialogue entre différents interlocuteurs conviés à mettre en partage et en débat leurs expériences. La pluralité des registres mis au travail au cours de la réception des films et de leur discussion (à savoir le sensible, le perceptif, l'interprétatif, le critique et le créatif) devient le support à l'élaboration d'un commun. De ces considérations sur la portée du film émerge en toile de fond l'importance du sensible et de l'improvisation collective dans l'appréhension et la conception de l'espace public urbain

    Mais qu’est-ce donc qu’un laboratoire ?

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    Numéro dirigé par Laurent Devisme et Amélie NicolasNational audienceThis paper aims to restore some of our joint observations on what seems to cover the term"laboratory" in the field of urban research. Beyond the institutional level and its administrative and tutelary perimeters, the laboratory convene a plurality : a diversity of groups of people and a multiplicity of points of view. From our own point of view, we have decided to question what could be the main characteristics of a laboratory : in this weaving of disciplines, courses, projects, and thematics. What can create the common of the laboratory ? The laboratory is built by its researchers, it is experimented, it takes shapes that are not necessarily visible in the official representations that are flow charts. The laboratory is made of human relationships, it provides a social experience. The laboratory is also visible through multiple forms of writing. It is then under the shape of a chronicle that we propose to present the various threads that we pulled while trying to sketch a representation of the laboratory.Au détour du thème de la vie de laboratoire, nous restituons quelques observations sur ce que semble recouvrir le terme “ laboratoire ” dans la pratique de la recherche urbaine. Au-delà de l’institution et de ses contours administratifs et tutélaires, le laboratoire convoque une pluralité : diversité de collectifs et multiplicité de points de vue. Depuis le nôtre, nous nous sommes interrogées sur ce qui fait sens dans ce tissage de disciplines, de parcours, de projets, de thématiques et surtout, de commun. Le laboratoire “ se fait ” sans cesse, s’expérimente, s’exprime et se module plus qu’il nese conforme à un cadre, à des instances, à des organigrammes. Le laboratoire s’inscrit dans des relations humaines, propose une expérience sociale. Le laboratoire apparaît aussi au travers de multiples formes d’écriture. C’est alors sous la forme d’une chronique que nous proposons de présenter les divers fils que nous avons tirés afin de tenter d’en esquisser une représentation

    L'ambiance est dans l'air : la dimension atmosphérique des ambiances architecturales et urbaines dans les approches environnementalistes

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    EQUIPEDirection scientifiqueNicolas Tixier, Laboratoire Cresson – UMR CNRS 1563 – ENSA de GrenoblePilotage des travaux de terrain et assistance à la coordination scientifiqueDamien Masson, Laboratoire Cresson – UMR CNRS n°1563 – ENSA de GrenobleResponsable séminaire São-PauloCintia Okamura (CETESB Agence de protection environnementale de São Paulo)Chercheurs impliqués et équipes partenairesPascal Amphoux, Laure Brayer, Sandra Fiori, Guillaume Meigneux, Steven Melemis (Laboratoire Cresson)Gilles Debizet, Jean-Michel Roux (UMR CNRS PACTE)Frédéric Pousin (UMR CNRS Géographie-cités)Carlos Celso do Amaral e Silva (Université de São Paulo)Patricia Mendes, Carolina Rodriguez (Univ. Campinas)Vincent Puig (IRI), Elena Cogato Lanza (EPFL)Partenaires mobilisésPatrice Coindet, Benoît Adeline, Max Montmayeur (Ville de Grenoble)Ana Claudia (CETESB Agence de protection environnementale de São Paulo)Murielle Pezet-Kuhn, Cédric Lomakine (AURG : Agence d’Urbanisme de l’Agglomération Grenobloise)Hélène Poimboeuf (La Métro : Communauté d’agglomération de Grenoble)Naïm Aït Sidhoum, Pierre Bouchon Cesaro, Thibaut Candela (Zoom Architecture)Can an urban cross-section be used to bring together global environmental issues and situated local ambiental ones that take account of the sensorial dimensions of space and city dwellers’ practices? Starting from this assumption of an urban cross-section as a basis for representing and expressing what are usually separate, i.e., built objects, the sensorial world and social practices, we have conducted exploratory research tailored to environmental concerns based on two themes for which we can readily mobilize both researchers and a decent body of research, namely urban heat (City of Grenoble) and solid waste (City of São Paulo).We have dealt with two categories of questions based on existing research and a series of experiments:• Those relating to the different registers of knowledge inherent in ambiance and the environment as understood by technicians, elected representatives, scientists and users. When and how are actors able to articulate (or more effectively articulate) their knowledge of territory, i.e., more implicit user knowledge or the more explicit-type knowledge of scientists?• Those relating to representation / communication / bargaining tools. How and with what representational basis is it possible to “cross-check data” and move from a phase of reflection to a project-based mindset? For both of these questions and realms, we need to ascertain the operational capability of an urban cross-section both for handing environmental issues in local development as well as for its ability to factor the narratives and practices of inhabitants into the whole urban project process. In light of this dual objective, these experiments propose expanding the standard applications of an urban cross-section to a tool that could be used as a practical field instrument, a representation technique, or possibly even as a project basis, namely an urban transect.The transect could then be a process somewhere between a “clinical” profile and a sensorial perspective, drawing upon both techniques in order to “hybridize” them; as a field-based technique, the transect would be produced from drawings, photos, text and video. By rehabilitating the atmospheric dimension in architectural and urban representations and facilitating the incorporation of narratives, the transect could be harnessed to explore and express sensorial space and practical experiences of the fit between analysis and design.The “long-table” analytic approach has been used to debate these issues and to depict and pool representations. It has proved very effective in generating speech, collating ratings and revealing actual experiences – three very useful properties for establishing a shared prospective diagnosis.La coupe urbaine peut-elle être un lieu de rencontre entre les enjeux environnementaux globaux et les enjeux locaux d'ambiances situées prenant en compte les dimensions sensibles de l'espace et les pratiques habitantes ? Sur cette hypothèse de départ de la coupe urbaine comme mode de représentation permettant d'articuler ce qui habituellement est séparé, à savoir les objets construits, le monde sensible et les pratiques sociales, nous avons mené un travail exploratoire appliqué aux préoccupations environnementales, ceci à travers deux thématiques pour lesquelles nous pouvions aisément mobiliser corpus et acteurs, celles des chaleurs urbaines (Ville de Grenoble) et celle des déchets solides (Ville de São Paulo). Deux catégories de questions sont traitées à partir de corpus existants et d'une série d'expérimentations que nous avons menées : * Celles qui concernent les différents registres de connaissance impliqués lorsqu'on parle d'ambiance et d'environnement, ceci entre techniciens, élus, scientifiques et usagers. Quand et comment les acteurs arrivent-ils (ou pourraient-ils mieux arriver) à articuler leurs connaissances du territoire, qu'elles soient principalement implicites (comme dans le cas des usagers) ou plutôt explicite (notamment chez les scientifiques) ? * Celles qui concernent les outils de représentation / communication / négociation. Comment, et grâce à quels moyens de représentation, arrive-t-on à " croiser des données " et à faire le passage du domaine de la réflexion à celui du projet ? Pour ces deux questions et pour ces deux terrains, il s'agissait donc d'éprouver l'opérationnalité de la coupe urbaine tant pour la gestion des enjeux environnementaux dans le développement local que pour sa capacité de prise en compte du récit et des pratiques habitantes dans le processus de projet urbain. A cette double fin, ces expérimentations proposent d'élargir les champs d'applications ordinaires de la coupe urbaine à un outil qui se veut à la fois pratique de terrain, technique de représentation et peut-être même posture de projet, à savoir le transect urbain. Le transect se présente alors comme un dispositif se situant entre la coupe " clinique " et le parcours sensible empruntant à ces deux techniques pour les hybrider ; le transect se construit par le dessin, la photo, le texte, la vidéo autant qu'il se pratique in situ. Réhabilitant de fait la dimension atmosphérique dans les représentations architecturales et urbaines, rendant possible l'inscription des récits, le transect peut devenir alors un mode d'interrogation et d'expression de l'espace sensible et des pratiques vécues à l'articulation entre analyse et conception. Un principe de " table longue " a été mis en place pour débattre de ces enjeux et permettre une mise en situation et un partage des représentations. Ce dispositif s'avère être générateur de paroles, collecteur de notations et révélateur de réalités vécues, trois propriétés utiles à l'établissement d'un diagnostique prospectif partagé
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